Le gars de la Marine

Résumé de l’épisode précédent.

J’avais posé une question, en tant que nouvel habitant forgeois.

La voici cette question :

Notre maire à nous, mon édile à moi, va-t-il accorder son auguste et forgeois parrainage à l’un des quarante-cinq impétrants à la magistrature suprême ?

La réponse est tombée ces jours-ci par le biais du Conseil constitutionnel :

https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/tous-les-parrainages-valides.html

Encore plus précisément, voici la réponse, grâce cette capture d’écran :

Mon édile à moi fait donc partie des élus seine-et-marnais à avoir parrainé Mme Le Pen.
Bien entendu, une nouvelle question s’impose.

Quelle est la raison du parrainage de celui pour qui cet acte constitue une première ?

On aimerait évidemment l’entendre sur le sujet.

Le parrain de Forges ?

Vous le savez, l’élection présidentielle approche à grands pas.

Quarante-cinq candidats sont actuellement et à ce jour déclarés. Oui, vous avez bien lu : 45 candidats !

On peut penser qu’au moins un autre candidat les rejoindra, espérant se succéder à lui-même…

https://www.liberation.fr/checknews/qui-sont-les-45-candidats-declares-la-presidentielle-20220127_UEVVM2YQLJGBVG32WQEKHFFKNM/

Alors bien évidemment, la règle électorale veut que ces candidats puissent se prévaloir de cinq cents parrainages pour accéder au ring électoral final.

Un écrémage va donc avoir lieu.

La règle de ces parrainages est expliquée ici-même, sur le site du Conseil constitutionnel :

https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/parrainages-les-regles.html

Alors une question se pose.

Notre maire à nous, mon édile à moi, va-t-il accorder son auguste et forgeois parrainage à l’un des quarante-cinq impétrants à la magistrature suprême ?

Mais d’ailleurs, en 2017, était-il devenu parrain, faisant ainsi partie des courageux 14296 élus soutenant tel ou tel compétiteur ?

Voici le lien qui vous permettra de répondre à la question ci-dessus :

https://presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/tous-les-parrainages/

Bon, plutôt que de vous laisser éplucher comme je l’ai fait les 14296 lignes du tableau, je vous communique la réponse.
Cette réponse est négative. Point de parrainage forgeois.

Cette année sera-t-elle celle qui verra notre premier magistrat soutenir officiellement un tel ou une telle ?

In vino veritas, et publicitas aussi.

La trêve des confiseurs étant désormais terminée, je voudrais revenir aujourd’hui sur le colis de Noël que la Mairie de Forges non pas offre (puisque ces colis sont aussi financés pas les impôts des principaux intéressés), mais que la Mairie par l’intermédiaire de Comité des Fêtes distribue aux Anciens.
A l’intérieur du colis en question est glissé le menu suivant :

Les plus observateurs d’entre vous auront évidemment remarqué une curiosité locale.
Je vous laisse deux minutes, le temps de chercher un peu par vous-mêmes.
———
Ca y est ?
Oui, fidèles lecteurs, à Forges, où la dive bouteille est à nos édiles ce que l’andouille est à Guéménée, on n’est pas du genre à passer outre l’occasion de communiquer aux anciens le numéro de téléphone des heureux producteurs retenus et sélectionnés par nos œnologues et ampélographes élus.
Et alors, l’avaleur (de jaja) n’attend pas la limite des années !

Alors, bien évidemment, quelques questions se posent :
– Ces numéros apparaissent-ils par pur désintéressement ?
– Une ristourne est-elle accordée au Comité des fêtes ?
– Des avantages de nature viticole sont-ils accordés ici ou là, en échange de la mention de ces numéros ?


Je vous rappelle pendant que j’y suis que nous sommes (encore) en démocratie, et qu’en France, il est toujours permis de poser des questions, y compris par écrit comme je viens de le faire.

Je vous souhaite une merveilleuse année 2022, avec ou sans crus plus ou moins grands.

Chèque your body !

Comme il avait raison, Freud, lorsqu’il postulait que ce sont les symboles qui nous font accepter la réalité !

Mon nouvel édile à moi a décidé, si l’on en croit la République de Seine-et-Marne en date du lundi 6 décembre dernier, l’organe dans lequel il a ses entrées, mon nouvel édile à moi a décidé sans en informer personne (et à ma connaissance pas en conseil municipal) de faire fabriquer un chèque géant et de l’envoyer à M. Macron, ce qui assurément fera à ce dernier une belle jambe.
Soit.

Sur ses deniers personnels, ou bien sur le budget communal, c’est à dire nos impôts, la fabrication de ce chèque ?

L’article ne le dit pas… On se demande bien pourquoi…

Ce chèque géant est destiné à protester contre la baisse de dotation globale de fonctionnement. Une dotation que verse l’État aux communes.
Encore soit.

Symbole, donc.

Moi, à sa place, j’en aurais usé d’un autre, beaucoup, mais alors beaucoup plus fort.

J’aurais purement et simplement reversé mon indemnité de maire et celle de mes adjoints au budget communal.
Là oui, quel panache ! Quel symbole, tonton Sigmund !
Etrangement, le symbole de mon nouvel édile à moi ne l’engage à peu près à rien…

Dans cet article fourre-tout, il en profite également pour étriller la proposition du Président de la République de transformer le corps préfectoral.
La fonction des préfets sera en effet maintenue, mais réformée.

J’en ai connu, moi, de ces hauts-fonctionnaires-là.
L’un d’entre eux, une fois nommé à Melun, avait une épouse qui ne supportait pas la décoration intérieure de la préfecture.
Que croyez-vous que le couple fît ?
Avec nos impôts, tout la déco fut refaite, alors que la précédente ne datait que de quelques mois…

Bien entendu, mon nouvel édile à moi, par ailleurs premier vice-président de notre Communauté de Communes (une autre indemnité, au passage…) se fait le chantre de cette tare française qu’est l’empilement des structures administratives et de leurs privilèges associés.

Autant l’on peut reprocher beaucoup de choses à M. Macron, autant la réforme en profondeur du corps préfectoral est nécessaire.

On pourrait peut-être envoyer un petit ou un gros chèque à la préfecture de Melun, non ?


Beaucoup de Brie pour rien ?

Voici sous cette illustration la copie d’un courriel adressé à mon édile à moi.
Cette leçon vaudra-t-elle bien un fromage ?

Monsieur le Maire,


Une nouvelle fois, la gouvernance de la Communauté de Communes du Pays de Montereau assure la promotion d’une pseudo spécialité locale, le Brie « de Montereau ».

Vous sachant un spécialiste de la res agricola, la chose agricole, j’aimerais vous poser une nouvelle fois quelques questions.

Mais où est fabriqué ce Brie de « Montereau » ?

Comment peut-on décider qu’un produit laitier se pare d’une appellation locale, alors que sur le territoire concerné, seules quelques vaches paissent paisiblement, ne permettant assurément pas une production conséquente de lait.

Dès lors, d’où provient le lait, matière première de ce Brie « de Montereau » ?

Comment peut-on décider qu’un produit laitier se pare d’une appellation locale alors qu’aucune laiterie sur son territoire n’est en mesure d’élaborer ce Brie «de Montereau » ?

Désireuses d’innover en permanence, les instances de la CCPM iront-elles un jour plus loin en proposant à leurs administrés la dégustation des produits ci-dessous ?

– Les sardines de Salins
– Les calissons de Varennes sur Seine
– La cancoillotte de la Grande-Paroisse
– L’andouille de Montmachoux ?

Des études concernant l’importation massive sur le territoire d’anis vert, de badiane, de centaurée et de réglisse seront-elles menées prochainement afin de proposer aux consommateurs locaux le pastis et l’anisette de Forges ?

En vous remerciant par avance,
Bien cordialement,

Yves POEY

Qui sas, qui sas, qui sas ! (Air connu…)

Comme vous le savez, la Communauté de Communes du Pays de Montereau a la compétence et la charge de la voirie sur tout son territoire.

C’est ainsi que toute la signalisation au sol, y compris à Montereau, est du ressort de notre CCPM.
Une CCPM dont le premier vice-président n’est autre, je vous le rappelle, que mon nouveau maire, qui sait bien désormais la joie que j’éprouve à l’idée de compter parmi ses administrés. (La réciproque est-elle vérifiée ? Allez savoir…)

Depuis sa création, alors présidée par un député-maire qui avait élevé le concept de cumul des mandats et des fonctions au rang d’art appliqué, désormais présidée par M. Albouy son ex-futur-dauphin putatif, force est de constater que notre collectivité territoriale n’a pratiquement rien fait pour le développement de la pratique de la bicyclette.
(On nous annonce à grand renfort de communication dans le dernier numéro de la gazette à la fois communautaire et promotionnelle un grand changement en la matière. Nous n’allons pas tarder à en parler ici même, dans ces colonnes…)

Pour l’heure, un total surréalisme règne en matière de signalisation des sas vélo devant les feux rouges monterelais, M. Albouy !
Ce dispositif des sas vélo, régi par l’article R415-15 du code de la route, impose à tout véhicule motorisé de ne pas stationner sur cet espace matérialisé par deux lignes de pointillés avec un petit vélo en son milieu, sous peine d’une amende de 135 euros et d’un retrait de quatre points sur le permis de conduire. (Oui, vous avez bien lu, Il s’agit d’un « non-respect de la ligne d’arrêt au feu rouge »….)

https://www.capital.fr/auto/le-sas-velo-une-infraction-oubliee-qui-peut-couter-cher-aux-automobilistes-1350148

Pourquoi, M. Albouy, certains feux tricolores monterelais sont-ils équipés de sas vélo et pas d’autres ?
C’est par exemple le cas de ceux de part et d’autre du confluent.
C’est ici :

Au feu A, on trouve un sas. Bien.
Au feu B, on trouve un sas. Très bien.
Au feu C, rien…
Pourquoi ? Mystère….

Sur le terrain ça donne ceci :


Au feu C, rien… Pas de sas vélo… Pourquoi ? Où est la cohérence, dans tout ceci ?

Mais il y a encore mieux !
A savoir, sur la « Route de Paris » (la D 605), au carrefour qui permet de continuer soit en direction de Fontainebleau, soit en direction de Surville.
C’est ici :


Voici ce qu’il y a quelques jours, les employés de la CCPM ont eu l’ordre de peindre :


L’automobiliste qui voudrait respecter ce sas à vélos et donc le Code de la Route, se retrouverait à stationner perpendiculairement à la D605, barrant ainsi le passage aux véhicules empruntant cette départementale…
Je vous laisse donc mesurer le degré de surréalisme de cette situation…

On l’aura compris, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir aux cadres de la Communauté de Communes du Pays de Montereau et à ses élus pour prendre vraiment en compte les besoins des cyclistes de plus en plus nombreux sur les routes du territoire.

A suivre…
Nous verrons une nouvelle fois comment gaspiller les impôts des contribuables locaux…

Ne pas avoir peur de tomber dans le panneau

Aujourd’hui, je vous communique un courriel que je viens d’adresser à mon désormais nouveau maire.
Il y est question de l’installation de panneaux d’expression libre dans la commune forgeoise.
Bonne lecture.
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Monsieur le Maire,


Bien qu’ayant parfaitement compris que vous n’étiez guère un fervent partisan de la démocratie participative (on se souvient de votre avis très éclairant à ce sujet. C’était ici : https://lepetitforgeois.fr/2021/08/29/souverains-poncifs/), vous serait-il possible, conformément au Code de l’environnement (art. L. 581-13, L. 581-16, L. 581-27, L. 581-29, L. 581-30, L. 581-34 et R. 581-2 à R. 581-4.) d’installer sur l’espace public forgeois un ou plusieurs panneaux consacrés à l’expression libre.

Cette expression libre et donc encadrée d’un point de vue environnemental ne pourrait qu’être évidemment bénéfique au débat local et citoyen.

Je suis en effet intimement persuadé que ce débat local et citoyen là ne peut que vous tenir à cœur…

Avec tous mes remerciements anticipés
.

Bien cordialement,

Yves POEY

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On trouve des modèles de ces panneaux en vente sur les sites dédiés aux collectivités territoriales… Ici, voici le modèle choisi par la commune de Givry)

Ou bien il est possible d’en fabriquer, ce qui coûte évidemment beaucoup moins cher. (Voici ce qui se passe à Locmiquélic)

A suivre ?

Souvenirs, souvenirs…

A l’instant où j’écris ce papier, des Forgeois assurément triés sur le volet, n’ayant sans doute trop rien d’autre de plus intéressant à faire, iront probablement dans quelques heures boire ensemble dans leur local voisin de chez moi, assurément et vaillamment emmenés par mon nouveau maire.
Un maire qui désormais sait bien ma joie de compter parmi ses administrés.

(Je me suis laissé dire que dorénavant, ces Forgeois apportaient leurs propres bouteilles de breuvages plus ou moins jaunes et anisés… Etrange, non ?…)

C’est l’occasion pour moi de me remémorer un papier publié naguère par un certain Monsieur HOU, chroniqueur de l’actualité plus ou moins locale, qui s’exprimait dans les colonnes des regrettés journaux monterelais La Délivrance, puis Le Caillou.

Nous étions alors en juillet 1991, ce qui ne nous rajeunit pas…
Bonne lecture.
Que ce dimanche vous soit propice et néanmoins faste.

Protection rapprochée

Lors d’un précédent conseil municipal, mon nouveau maire faisait voter en faveur de son deuxième adjoint une mesure de protection fonctionnelle, ainsi que le financement d’éventuels frais d’avocat.

Deux questions se posent alors…
Des questions qui ne trouveront pas de réponses, mais qui auront le mérite de poser l’éventuel problème à venir.
A suivre…

Bonne lecture !

Un petit chemin qui sent non pas la noisette, mais l’oseille…

Le papier du jour m’a été inspiré par la lecture de la République de Seine-et-Marne en date du lundi 6 septembre dernier, n°8010, à la page 54. (Les amateurs de précisions se régalent, non ?)

Dans l’article intitulé « La gare est entrée dans sa dernière phase de travaux« , la parole est donnée à M. Albouy, ci-devant Président de notre communauté de communes du pays de Montereau.
(Je rappelle que mon nouveau maire est son 1er vice-président…).

M. Albouy s’extasie donc devant le nouveau chantier de la gare, faisant suite au premier chantier qui avait déjà coûté fort cher, pour un résultat des plus « aléatoires ». (Je fréquente les lieux à peu près cinq fois par semaine, je sais le peu d’enthousiasme des utilisateurs quant à la pertinence de ce réaménagement.)

On se souvient d’ailleurs du mécontentement des taxis quant à leur emplacement initialement dédié, un emplacement qu’il avait fallu changer de place.

Voici que qui m’a particulièrement interpellé dans l’article de la République. Extrait.


Les propos de M. Albouy sont très révélateurs de la méthode utilisée.
1) « On » décide qu’un chemin sera « officiel ».
2) Les utilisateurs, principaux concernés » décident que ce chemin « officiel » ne sera pas le leur, parce que pas du tout adapté, et en empruntent un autre.
3) « On » décide d »un nouveau chantier pour refaire notamment un nouveau chemin « officiel »…

Si l’on nous avait consultés en amont, nous autres utilisateurs, n’aurait-on pas pu définir nos besoins ?
Si l’on avait demandé leur avis aux taxis en amont, n’aurait-on pas pu écouter leurs réels besoins ?


Non, il est sans doute « préférable » de ne pas demander ce qu’en pensent les principaux intéressés, et ensuite défaire ce qui a été fait ou programmé.
Le contribuable peut bien payer ! C’est vrai, enfin, pourquoi se priver de gaspiller les deniers publics ?

Vous avez dit « démocratie participative » ?

Je rappelle pour terminer ce qu’en pense mon nouveau maire, 1er président donc de notre Communauté de Communes….

Comment donc s’étonner de tout ça…
Hélas…
Continuons à gaspiller…