
Avis à la population !
Lors du prochain conseil à la fois municipal et forgeois, le mercredi 15 février prochain, not’bon maire va faire voter une motion de soutien !
Une motion de soutien ? Diable ! L’affaire est d’importance !
Et à quelle cause not’bon maire va-t-il apporter le soutien des membres de son conseil, qui je suppose, ne verront aucune objection à soutenir ce que leur édile a décidé de leur faire soutenir ?
La volonté de faire reculer Mme Borne sur son idée de nous faire travailler davantage ?
La nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des Français ?
Le soutien à un vaste plan de revalorisation des salaires des infirmières, des aide-soignantes, et des travailleurs médicaux-sociaux en général ?
La motion de not’bon maire est bien plus ambitieuse que ceci, ô lecteur qui n’a pas manqué de trouver un indice dans la photo de couverture de cet article. Juge plutôt :

Ah ! Qu’ils vont être contents, les pauvres agriculteurs céréaliers betteraviers autant français qu’extensifs, eux qui vont être soutenus et de quelle façon par notre conseil municipal.
Néanmoins, au risque de minorer la portée de cette motion certes pas impossible, je voudrais toutefois rappeler quelques données numériques.
En 2022, les agriculteurs français, les pauvres, ont reçu 9,2 milliards de subventions en tous genres.
9,2 milliards de subventions ! Oui Oui !
Tu ne me crois pas, ô lecteur décidément de peu de confiance ?
Voici la preuve fournie par l’INSEE
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2389212

Pour ce qui est de la « pauvre » filière betteravière, voici une autre plage de données fortement intéressante.
Les statisticiens de l’INSEE, toujours eux, ont eu la riche idée de comparer les prix chaînés de nos productions agricoles.
C’est ici :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/6675413/t_10207.xlsx
Je vous ai recopié un extrait du tableur proposé si vous cliquez sur le lien ci-dessus. Mais voyez plutôt :

Bien que n’étant pas grand économiste, je trouve néanmoins que l’indice de prix chaînés de nos très chères betteraves ne se porte pas si mal que ça. Il n’a même jamais été aussi haut depuis 2014, année de référence…
N’est-il pas assez haut qu’il ait besoin d’être soutenu par le conseil municipal forgeois ?
Ah ! C’est la Géante de Vauriac, la jaune ovoïde des Barres, sans oublier la Géante à collet vert qui doivent jubiler !
Pauvres céréaliers-betteraviers français : ça eût payé, ça paye plus…
On ne se sucrerait plus sur la betterave ?
Je vous conseille la lecture de cet article du site « culture sucre », datant de juillet 2021, ce qui n’est pas si vieux, et qui montre bien également que tout ne va pas si mal que ça…
https://www.cultures-sucre.com/economie-du-sucre/la-filiere-betterave-sucre-ethanol-au-coeur-des-enjeux-territoriaux/
Mais peut-être que le problème betteravier est-il exprimé ici, sur le site de l’ITB, l’institut technique de la betterave, à savoir cultiver autrement, sans utiliser ces saloperies de néonicotinoïdes ?
https://www.itbfr.org/tous-les-articles/article/news/l-ensemble-de-la-filiere-betterave-sucre-devoile-un-plan-de-prevention/
Ou sur le site de Radio France, qui rappelle que ces saletés de néonicotinoïdes sont désormais bannis en France, y compris pour la betterave ?
https://www.radiofrance.fr/franceinter/pourquoi-les-neonicotinoides-ont-ete-bannis-en-france-y-compris-pour-la-culture-de-la-betterave-2167542
Oui, amis cultivateurs, adeptes de ces cochonneries de pesticides et autres désherbants glyphosatés, même et surtout en face d’un Campus de la transition, il va falloir vous adapter et changer vos méthodes ! Sans oublier de quémander de nouvelles subventions…
Quant à moi, depuis les folles et calamiteuses aventures d’un certain ex-député-maire-secrétaire d’état à l’Outre-Mer-346, (suivez mon regard flambergien…), en matière de sucre, je ne soutiens plus désormais que celui de canne…

Not’ bon maire préempte. Seul.
Il en al e pouvoir, puisque le conseil municipal a voté une délibération en ce sens le 30 juin 2020.
Et qu’a donc préempté mon édile à moi, si j’en crois le récent arrêté N°02-2023 en date du 16 février dernier ?
Les parcelles cadastrées section C n°478, 480 et 891 situées au 30 rue grande.
Les voici, ces parcelles :

Sur le terrain, il s’agit de l’ex-monastère du carmel, que quittèrent leurs occupantes en 2019, pour rejoindre celui de Lisieux.
https://vie-monastique.com/forges-presentation

Alors, évidemment, une question s’est immédiatement posée à votre serviteur, doté de naissance d’une curiosité que l’on dit insatiable :
Mais dans quel but not’ bon maire a-t-il préempté ces parcelles, pour la modique somme de 415.000 euros, ce qui somme tout n’est pas rien ?
Plusieurs hypothèses se sont alors présentées à moi :
– Va-t-on voir arriver à Forges une congrégation de religieux-vignerons ?
– Des moines-trappistes vont-ils venir brasser une bière plus ou moins forte ?
– Une nouvelle laiterie élaborera-t-elle un brie de Forges ?
– Une base de loisirs nautiques verra-t-elle le jour pour exploiter notre mare voisine ?
– Un gigantesque entrepôt de glyphosate et autres pesticides sera-t-il édifié ?
– La commune va-t-elle réaliser un formidable et nécessaire projet solidaire visant à accueillir des réfugiés ukrainiens ou des migrants ayant survécu à une épouvantable traversée méditerranéenne ?
Rien de tout ça, ô lecteur alléché par toutes ces idées pourtant toutes aussi épatantes les unes que les autres…
Il s’agit en fait d’une espèce de coup de billard à trois bandes.
Not’ bon maire a préempté afin de permettre à la Société Civile Immobilière Laudato Si de se porter acquéreur des parcelles en question en vue de proposer une offre d’hébergement pour le Campus de la Transition, mitoyen de l’objet de la préemption, le tout au nom du développement économique et culturel de la commune…
Le pouvoir d’achat de ces jeunes diplômés venant passer quelques semaines à Forges est assurément plus important que celui d’un migrant ou d’un réfugié politique.
L’expresso du bar forgeois va-t-il voir son prix exploser ?
En tout cas, adieu premier grand cru Saint-Baudel *, adieu bière forgeoise, fraîche et mousseuse…
Avouez qu’en matière de développement économique et culturel tout ceci n’aurait pas manqué de panache, voire de panaché.
Avant de vous quitter, en ce 28 février, permettez-moi de souhaiter leur fête à tous les Romain.
Tous ? Tous !
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* Saint-Baudel est le saint patron de l’église de Forges.
Saint-Baudel n’est pas le saint patron des maisons closes.
https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77194-Forges/171383-EgliseSaint-Baudel

Résumé de l’épisode précédent…
A l’occasion de l’attribution d’un pavillon, j’avais posé la question de savoir qui prenait véritablement les décisions en notre forgeoise Mairie.
C’était ici :
https://lepetitforgeois.fr/2022/10/12/amenez-le-pavillon/
Aujourd’hui, je vous propose un élément de réponse issu du dernier compte-rendu du conseil municipal en ma possession.
Voici :

Je crois que plus claire, comme réponse, ça ferait trop…
Vous avez dit « fait du Prince ? »
On se demande bien, encore et toujours, à quoi peut bien servir un conseil municipal…
Allez, belles fêtes de fin d’année !

Ce pavillon, devant lequel trône un majestueux conifère, appartient à la commune de Forges.
Une offre de location a été placardée sur le panneau municipal et distribuée dans les boîtes aux lettres.
La voici, cette offre :

Selon une source très bien informée et qui plus est proche du « pouvoir en place », une candidature aurait déjà été retenue.
Alors évidemment une série de questions se pose.
Qui aurait sélectionné cette candidature, l’aurait privilégiée et donc retenue ?
Une commission municipale aurait-elle été constituée ?
Le conseil municipal aurait-il été saisi du dossier ?
Si j’en crois les derniers affichages en date (ordre du jour et compte-rendu. Sommaire le compte-rendu…) il n’en est rien. Jugez plutôt :


Et moi de continuer ma petite série de questions.
Les adjoints et les conseillers municipaux auraient-ils eu leur mot à dire quant à l’attribution de ce pavillon ?
Dans la négative, ces adjoints et ces conseillers municipaux auraient-ils émis une protestation, même légère ?
Toujours dans la négative, comment pourrait-on qualifier des adjoints et des conseillers municipaux prêts à accepter sans protestation aucune une décision unilatéralement prise par…
Mais par qui donc, au fait ?
Ah ! Qu’il est doux de vivre dans un pays où l’on a encore le droit de poser des questions !

Les moissons sont presque terminées, les provisions de glyphosate ont été reconstituées, les chemisettes à manches courtes vont retrouver le chemin des placards…
Bref, en un mot comme en cent, c’est la rentrée.
A Forges, il est un signe infaillible de ce moment très particulier de l’année.
Ce signe, c’est le voyage automnal du Comité des Fêtes.
Voici ce que durant l’été, nous reçûmes dans nos forgeoises boîtes à lettres.

Si mes souvenirs sont exacts, je vous avais déjà fait perdre un peu de votre précieux temps avec ce sujet.
C’était ici :
https://lepetitforgeois.fr/2021/08/28/voyage-voyage/
Relation de cause à effet, cette année, la balade sera spirituelle ou ne sera pas !
Qu’on se le dise !
La preuve, c’est précisé en toutes lettres :

En Français, l’adjectif « spirituelle » peut avoir plusieurs significations.
La première acceptation lexicale a rapport avec la drôlerie, l’humour.
Entendra-t’on cette année au cours de cette balade quantité d’histoires drôles tirées de l’œuvre de M. Bigard, chantera-t-on dans le car grand tourisme la gloire du père Dupanloup, ou bien celle des batailles gigantesques avec pour seuls vainqueurs les représentants de l’espèce Phtirus pubis qui s’accrochèrent là où ils purent ?
Allez savoir…
Mais l’adjectif « spirituelle » a également une acceptation religieuse. Ne parle-t’on pas par exemple de retraite spirituelle dans un monastère ?
Alors évidemment, une nouvelle question se pose…
Cette balade sera-t’elle dès lors consacrée aux saints patrons de la Bourgogne, à savoir Saint-Véran, Saint-Georges, ou Saint-Romain (si si…), certes moins connus que Saint-Emilion, Saint-Estèphe ou Saint-Julien, mais qui font quand même ce qu’ils peuvent pour que les pèlerins viennent célébrer leurs différents mérites ?
Je vous rappelle au passage le dur combat que la municipalité forgeoise mène inlassablement pour le développement de l’œnologie française, et ce dans une abnégation admirable et exemplaire !
En guise de conclusion, une dernière interrogation.
De spirituel, ce petit voyage, une fois l’abbaye de Fontenay visitée et la fin du déjeuner au bord de l’eau arrivée, ce petit voyage deviendra-t’il spiritueux ?
La passionnante séquence politique qui vient de s’écouler me permet aujourd’hui de vous proposer un nouvel article, et, j’ose m’en vanter, d’aider mon édile à moi.
Mon maire qui au passage (il aime souvent rappeler qu’il n’est que de passage, si si…), mon maire qui ne me répond plus lorsque je le salue fort poliment, y compris dans le bureau de vote forgeois.
Je me demande bien pourquoi….
Mais revenons à nos électifs moutons.
Certains heureux Forgeois, privilégiés assurément triés sur le volet, ont eu la délicieuse et ô combien enviable surprise voici quelques semaines de trouver dans leur boîte aux lettres l’enveloppe suivante :

Oui, Lecteur un tant soit peu curieux, tu te demandes bien ce que pouvait bien contenir cette enveloppe énigmatique mais sans équivoque quant à son expéditeur.
Figurez-vous qu’après avoir apporté son parrainage à Mme Le Pen, mon édile à moi s’est mis en tête de soutenir M. Thiériot, de son état député sortant.
Si. C’est comme je vous dis.
Au moyen d’une lettre écrite à Fouju.
Après tout, le maire de Forges a bien le droit d’écrire ses courriers à Fouju.
Les deux premières lettres des deux communes sont identiques.
Cette lettre magnifique, la voici :


Vous l’aurez compris, les ajouts en rouge sont dus à votre serviteur : j’ai décidé pour les prochaines élections d’aider mon édile à moi à mieux maîtriser syntaxe et orthographe.
Donc, comme il compte parmi mes fervents lecteurs, tout comme vous, je lui propose de passer en revue mes petites corrections.
1) Des 12 et le 19 juin : la syntaxe est incorrecte. L’article « le » est assurément de trop.
2) Relayaient : le sujet de la phrase est Jean-Louis Thiériot. On peut être en effet candidat et sujet. La conjugaison correcte du verbe est donc « relayait ».
3) En temps normal : la formule est pour le moins étrange. Donc, parfois, nous devons comprendre que M. Thiériot ne vit pas dans un temps normal, et ne fait pas ce qui est écrit ?
4) 200 : c’est un texte, et non pas un problème d’arithmétique. Il faut donc utiliser la formulation littérale « deux cents » pour ce nombre cardinal.
5) Fond : en terme de compensation, le fonds prend toujours un « s », même au singulier.
6) Toute : l’esprit, fût-il partisan, est masculin. il faut donc écrire « tout ».
7) De son poids personnel : la formule est ambigüe… La pesée matinale de notre député aurait-elle un rapport avec son état de fier représentant du peuple ?
On préfèrera évidemment « son poids politique », « sa notoriété », voire « son aura », si l’on est en verve lyrique !
Vous l’aurez compris, j’aime aider mon prochain, c’est plus fort que moi
Mais alors, me direz-vous, en terme politique, cette lettre a-t-elle été efficace ?
Oui et non…
La seule et véritable raison du renouvellement du mandat de M. Thiériot réside dans le fait que 73,3% des électeurs monterelais n’ont pas voté.
Des électeurs monterelais qui avaient apporté massivement leurs voix à M. Mélenchon au 1er tour.
Et qui ne se sont toujours pas reconnus dans la candidate de gauche encore une fois parachutée dans notre 3ème circonscription.
Alors, ce n’est pas une formidable aide apportée à mon maire ?
Je vous le demande un peu !
Le prochain article traitera du compte-rendu du dernier conseil municipal forgeois en date.
A suivre…
Les amateurs de suspens se régalent, non ?
Vous le savez probablement, le vendredi 3 juin sera inauguré le Majestic, la toute nouvelle salle monterelaise dédiée au spectacle vivant.
A cette occasion, a été distribué dans nos boîtes aux lettres un prospectus dans lequel sont mentionnés les tarifs permettant d’assister aux futurs spectacles.
Voici un aperçu de cette publication :

Vous l’aurez compris, ces tarifs comportent deux grandes catégories. Ceux appliqués pour les communes partenaires, et ceux appliqués pour celles qui ne le sont pas.
Il est donc permis de déduire qu’une offre de partenariat a été proposée aux municipalités.
Bien entendu, une nouvelle batterie de questions adressée à la municipalité forgeoise se pose…
Aurons-nous autant de réponses qu’aux autres interrogations posées ici-même ?
Pourquoi la commune de Forges ne fait-elle pas partie des communes partenaires ?
La taille de la commune n’est pas un critère puisque les derniers chiffres légaux en vigueur font par exemple état d’une population de 199 habitants pour Courcelles en Bassée et 415 pour Forges.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/zones/6005800?geo=COM-77115+COM-77194+COM-77133&debut=0
Pourquoi les Forgeois devront-ils payer plein tarif ?
Il nous faudra payer 22 € au lieu de 15 € en ce qui concerne le plein tarif.
Le conseil municipal forgeois a-t-il été saisi de cette offre, s’est-il exprimé à ce sujet ?
Les différents ordres du jour et compte-rendus en ma possession ne mentionnant pas l’étude de cette proposition, faut-il en déduire que mon édile à moi a tranché tout seul le fait que Forges ne serait pas partenaire ?
(Je vous rappelle au passage la phrase magnifique que celui ci m’avait adressée, dans un courrier tout aussi magnifique, une phrase faisant l’apologie fort peu démocratique du « je » :

On pardonnera bien entendu et une nouvelle fois l’usage approximatif de l’imparfait du subjonctif à la troisième personne du singulier… )
En attendant, les Forgeois paieront davantage que les habitants d’autres communes.



Voici dans quel état un couple de Forgeois a retrouvé son véhicule, stationné sur le parking en face du château d’eau.
Dimanche 8 mai dernier, aux alentours de 9h30, les propriétaires ont pu constater que leur voiture avait subi de graves dommages, et qu’un ou plusieurs individus s’étaient servis en matière de roues et autres pièces mécaniques.
Il faut au passage saluer la rapidité avec laquelle les fonctionnaires de la Police nationale sont venus procéder aux premières constatations.
Forges est également en train de devenir tristement célèbre en matière de délinquance, puisque des trafics en tous genres se déroulent régulièrement à différents endroits de la commune.
Il n’est qu’à constater certains soirs la présence de gros 4×4, notamment sur la place de la mairie, attendant des « clients » venant en voiture se ravitailler en produits illicites.
On notera au passage que l’éclairage public allumé chaque nuit en permanence n’a absolument aucun effet dissuasif !
Quelle réponse la municipalité forgeoise apportera-elle à ces faits délictueux ?
Y aura-t-il d’ailleurs une réponse ?

Aujourd’hui, j’ai décidé de céder la plume et le traitement de texte à un mien camarade chroniqueur de son état, qui se fit connaître dans les hebdomadaires monterelais que furent La Délivrance, puis Le Caillou, et que l’on retrouva naguère dans un certain site flambergien.
Monsieur Hou, c’est à vous.
Vous, je ne sais pas, mais moi si.
En cette triste vallée de larmes, dans ces époques que l’on dit modernes mais assurément génératrices d’angoisses bien compréhensibles, je trouve qu’aider son prochain relève de la plus impérieuse des nécessités et du plus élémentaire devoir moral.
Et qui mieux aider en ce moment que les agriculteurs à la fois intensifs et forgeois, pour qui le glyphosate est ce que la kalachnikov est au Taliban ? Je vous le demande un peu ?
Le fidèle lecteur de ce site d’informations locales se souvient en effet de ces champs de couleur la plus orangée qui soit, à faire baver d’envie les plus assidus spectateurs de la série « Orange is the new black »…
Même que plus orange, ça ferait trop…
Comment donc les aider à conserver de façon différente leurs fabuleux rendements, nos cultivateurs locaux, si ce n’est en leur proposant des solutions alternatives à toute cette détestable chimie possiblement cancérigène ?
J’en étais là de mes réflexions lorsque je me souvins de l’excellent reportage d’Isabelle Piroux sur France Bleu.
Un reportage qui relatait une expérience originale, écologique et peu coûteuse et afin de faire abandonner aux paysans franciliens le fameux dicton « ça eût payé, mais ça paye plus…«
La journaliste nous apprenait qu’une alternative aux engrais chimiques était donc… l’urine.
Si si… Vous avez bien lu. L’urine.
Mais écoutez plutôt :
Alors évidemment, une immédiate et bien compréhensible question se posait subséquemment à moi : comment récolter le maximum d’urine afin de procéder au meilleur traitement possible ?
Soudain, mon sang ne fit qu’un tour ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! (Les amateurs de réalisme en matière de sang qui ne tourne qu’une seule fois se régalent, non ?)
Et si les célèbres apéritifs dominicaux forgeois servaient à récolter le désormais précieux liquide ?
Et si les membres du comités des fêtes et leurs invités assurément triés sur le volet participaient à la collecte du nectar plus ou moins doré ?
Il suffirait alors à Monsieur le Maire de faire installer devant le local à la porte verte (déjà une volonté écologique…) une ou plusieurs toilettes sèches et le tour serait joué…
(Pour ceux qui ignoreraient le concept de la toilette sèche, une toilette sèche, c’est la même chose qu’une saucisse sèche, mais à la place de la saucisse, on prend une toilette.)
Après l’apéritif, plus de miction impossible ! Au contraire, obligation de mouiller non pas le maillot, mais l’urinoir sec !
Bien entendu, la République de Seine-et-Marne ne manquerait pas de dépêcher son plus fin limier afin d’immortaliser l’inauguration en grande pompe du dispositif…
Alors attention tout de même : il est hors de question pour moi d’appeler à la promotion forcenée des alcools plus ou moins anisés.
Il ne faudrait pas en effet que la boîte à livres forgeoise côtoie la boite à l’ivre…
Alors, que pensez-vous de mon idée ?
L’apéritif dominical et agricole est né ! Hosanna au plus haut des spiritueux !
En tout cas, avec mon innovation, plus personne ne pourra postuler que le monde agricole va de mal en pisse…
Que la semaine vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
Aujourd’hui, je vous propose un petit quiz…
A Forges, outre les apéritifs dominicaux des membres du comité des fêtes, il est une autre spécialité qui n’a pas manqué d’interpeller le nouvel habitant que je suis.
A certains moments de l’année, les champs, d’habitude d’un vert de bon aloi, se teintent d’une étonnante teinte orange.
Un orange de ceux dont les amateurs se régalent, même que plus orange, ça ferait trop…
J’en veux pour preuve les deux clichés suivants pris pas plus tard que la semaine dernière.


Je précise qu’aucune retouche Photoshop n’a été appliquée.
ô fidèle lecteur, sauras-tu retrouver, parmi les quelques propositions suivantes, la raison de cette « orangisation agricole » ?
Pour ceux qui peineraient à trouver la bonne réponse, voici un indice : il suffit de cliquer sur le logo ci-dessous, renvoyant sur l’excellent papier paru dans le quotidien Ouest-France en date du 14 octobre dernier.

Pour terminer, j’ai une pensée émue pour ceux qui sont censés produire des légumes bio à quelques encablures de ces champs…`
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[…] je vous avais déjà fait perdre un peu de votre précieux temps avec ce sujet.C’était ici : https://lepetitforgeois.fr/2021/08/28/voyage-voyage/Relation de…
[…] participative (on se souvient de votre avis très éclairant à ce sujet. C’était ici : https://lepetitforgeois.fr/2021/08/29/souverains-poncifs/), vous serait-il possible, conformément…
Ne serait ce pas du Philippe de Broca Le magnifique ....