Site d'informations locales d'un nouveau Forgeois, Yves POEY, membre de l'association ANTICOR

Aujourd’hui, j’ai décidé de céder la plume et le traitement de texte à un mien camarade chroniqueur de son état, qui se fit connaître dans les hebdomadaires monterelais que furent La Délivrance, puis Le Caillou, et que l’on retrouva naguère dans un certain site flambergien.
Monsieur Hou, c’est à vous.
Vous, je ne sais pas, mais moi si.
En cette triste vallée de larmes, dans ces époques que l’on dit modernes mais assurément génératrices d’angoisses bien compréhensibles, je trouve qu’aider son prochain relève de la plus impérieuse des nécessités et du plus élémentaire devoir moral.
Et qui mieux aider en ce moment que les agriculteurs à la fois intensifs et forgeois, pour qui le glyphosate est ce que la kalachnikov est au Taliban ? Je vous le demande un peu ?
Le fidèle lecteur de ce site d’informations locales se souvient en effet de ces champs de couleur la plus orangée qui soit, à faire baver d’envie les plus assidus spectateurs de la série « Orange is the new black »…
Même que plus orange, ça ferait trop…
Comment donc les aider à conserver de façon différente leurs fabuleux rendements, nos cultivateurs locaux, si ce n’est en leur proposant des solutions alternatives à toute cette détestable chimie possiblement cancérigène ?
J’en étais là de mes réflexions lorsque je me souvins de l’excellent reportage d’Isabelle Piroux sur France Bleu.
Un reportage qui relatait une expérience originale, écologique et peu coûteuse et afin de faire abandonner aux paysans franciliens le fameux dicton « ça eût payé, mais ça paye plus…«
La journaliste nous apprenait qu’une alternative aux engrais chimiques était donc… l’urine.
Si si… Vous avez bien lu. L’urine.
Mais écoutez plutôt :
Alors évidemment, une immédiate et bien compréhensible question se posait subséquemment à moi : comment récolter le maximum d’urine afin de procéder au meilleur traitement possible ?
Soudain, mon sang ne fit qu’un tour ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! (Les amateurs de réalisme en matière de sang qui ne tourne qu’une seule fois se régalent, non ?)
Et si les célèbres apéritifs dominicaux forgeois servaient à récolter le désormais précieux liquide ?
Et si les membres du comités des fêtes et leurs invités assurément triés sur le volet participaient à la collecte du nectar plus ou moins doré ?
Il suffirait alors à Monsieur le Maire de faire installer devant le local à la porte verte (déjà une volonté écologique…) une ou plusieurs toilettes sèches et le tour serait joué…
(Pour ceux qui ignoreraient le concept de la toilette sèche, une toilette sèche, c’est la même chose qu’une saucisse sèche, mais à la place de la saucisse, on prend une toilette.)
Après l’apéritif, plus de miction impossible ! Au contraire, obligation de mouiller non pas le maillot, mais l’urinoir sec !
Bien entendu, la République de Seine-et-Marne ne manquerait pas de dépêcher son plus fin limier afin d’immortaliser l’inauguration en grande pompe du dispositif…
Alors attention tout de même : il est hors de question pour moi d’appeler à la promotion forcenée des alcools plus ou moins anisés.
Il ne faudrait pas en effet que la boîte à livres forgeoise côtoie la boite à l’ivre…
Alors, que pensez-vous de mon idée ?
L’apéritif dominical et agricole est né ! Hosanna au plus haut des spiritueux !
En tout cas, avec mon innovation, plus personne ne pourra postuler que le monde agricole va de mal en pisse…
Que la semaine vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
[…] je vous avais déjà fait perdre un peu de votre précieux temps avec ce sujet.C’était ici : https://lepetitforgeois.fr/2021/08/28/voyage-voyage/Relation de…
[…] participative (on se souvient de votre avis très éclairant à ce sujet. C’était ici : https://lepetitforgeois.fr/2021/08/29/souverains-poncifs/), vous serait-il possible, conformément…
Ne serait ce pas du Philippe de Broca Le magnifique ....